Jeanne d’après « Jeanne d’Arc « de Joseph Delteil

Avec Julie Denisse  et  François Heim

Un voyage enflammé, musical, un hymne au verbe !
TEASER
La langue de Joseph Delteil est puissante et poétique, déchirante et drôle, terrienne et rocailleuse, gerbes de mots éclatant en image, sa langue et son amour pour Jeanne d’Arc nous dresse un portrait de femme de toute beauté. De manière libre et souveraine, sous un regard neuf, Jeanne apparaît sous les traits d’une jeune et forte fille de la terre, sensible au plaisir de la bonne chair et aux esprits animaux. Gaie et hardie. Un tempérament de feux, tempérament à l’allure révolutionnaire. Engagée dans la communauté humaine, humble et conquérante. Belle, généreuse, puissante, folle, passionnée mais aussi pudique, fragile, pétrie de doutes et de contradictions.
Joseph Delteil fait de son héroïne un condensé d’humanité. Jeanne est universelle, elle est tout.
 

 Julie Denisse comédienne puissante et drôle sera tantôt narratrice, tantôt Jeanne, sainte Catherine ou sainte Marguerite, une femme de la cour... elle s’amuse à incarner tous les personnage, tout en ne perdant jamais le fil de l’histoire. Maître du jeux elle nous embarque dans une grande épopée.

Avec brio, une folle énergie, un engagement total, et une bonne dose d’humour elle passe tour à tour, de l’incarnation, au ré cit, aux ré flexions personnelles de Joseph Delteil...à pleines dents et de toute sa langue, avec une grande gloutonnerie.

Pour que Jeanne prenne corps, puisse rire, manger, jurer, gueuler, perdre pied, prier, pleurer... A l’aventure !

François Heim l’accompagne à l’accordéon de ses magnifiques compositions, avec sa sensibilité vibrantes et pleine de vitalité.
Sous ses mains naissent des paysages, ses notes entrent en résonance, sculptent, ouvrent, parfois font glisser la langue vers du parlé-chanté, parlé-gueuler, parlé-pleurer, une complainte, un chant pur, invite à l’introspection. Musicien unique, dont la présence, la disponibilité, l’écoute, la drôlerie, le magnifique don à accompagner le caractérise. Il pose aussi volontiers son instrument pour se prêter au jeu avec nonchalance et bonhommie. Il devient compagnons de jeux de Jeanne enfant, compagnons de route, le dauphin roi...